Gers : un retraité roule plus de 5000 km

pour accomplir son propre Tour de France

arrivée au col de le madeleine

Membre de L’Union Cyclotouriste Auscitaine, Daniel Legars est parti d’Arreau (65) le 16 juillet 2022 pour un périple de près d’un mois à travers l’Hexagone. Récit.

Le Tour de France sur un vélo n’est pas l’exclusivité des champions du mois de juillet. Avec une bonne préparation, Daniel Legars, membre de l’Union Cyclotouriste Auscitaine, a réussi cet exploit seul et sans assistance, qui laisse plein d’admiration les membres du club.

Parti d’Arreau le 16 juillet dès potron-minet, suivant les contours de l’Hexagone, il a parcouru 5 480 km en 328h soit à + de 16,5 de moyenne horaire avec des étapes dépassant parfois les 200 km.

Des cols pyrénéens à Nice en passant par Saint-Malo

D’abord les cols pyrénéens Aspin, Tourmalet, Soulor, Aubisque pour rejoindre le Pays basque puis les Landes, le Bordelais, le bac du Verdon, la Charente et remonter vers la Bretagne dont il est originaire. Saint-Malo, c’est ensuite le Cotentin, la Normandie puis direction la baie de Somme, le beffroi de Lille et le « carrefour de l’arbre ».

Passage à Nice sur la promenade des Anglais.

Toujours en forme il rejoint les Vosges et ses forets, puis le Jura avant de rejoindre Genève où l’attendait son fils. Madeleine, Télégraphe, Galibier, Izoard, Vars, Bonnette, les cols mythiques et les dénivelés s’enchaînent. Trois ou quatre cols par jour, départ à l’aube arrivée des étapes dans la nuit. À ce rythme, il arrive par la Colmiane et le Turini sur les bords de la Méditerranée à Nice.

C’est ensuite la traversée du Var et la première et seule crevaison, puis la Camargue et ses flamants roses, les vignes de l’Hérault et de l’Aude pour arriver et retrouver une partie de sa famille à Perpignan.

Derniers efforts

De là, il pense mettre deux jours pour rejoindre l’arrivée à Arreau, mais le Paillères, le col d’Agnès le Portet-d’Aspet et le Menté sont des cols qui demandent beaucoup d’effort, il mettra une demi-journée de plus que prévu. Qu’à cela ne tienne, après avoir franchi le Peyresourde, il passe le matin du 15 août la ligne d’arrivée ; le but est atteint. Il l’a fait.

De ce bel exploit à jamais gravé dans sa mémoire (réalisé en moins d’un mois), il lui restera plein d’images de notre beau pays…

Publié le 19/08/2022 : La rédaction du Gers